France Culture.fr

Les photos de Christophe Rihet montrent ces lieux où se sont déroulés ces accidents de voiture, ces lieux sont paisibles, absolument déserts, la lumière les réveille…

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La nuit de la photo a la Chaux-de-Fonds, Suisse.

les Photographies sont la plupart du temps prises pendant les fameuse “Golden Hours”, à l’aube ou au crépuscule; le traitement de la lumière y est souvent très subtile, poétique, et apporte une sérénité à des lieux où se sont déroulés des assassinats, des suicides, ou des pertes de maitrise mortelles.Ces décors une fois leur histoire Narrée, nous permettent d’accéder a la fonction mémorielle de la photographie. On verra alors la dimension tragique d’un lieu portant dans sa memoire le moment décisif où les destinées de l’homme et de la machine se sont entrelacées.

Bien loin de la photo souvenir rapportée en trophée d’un pèlerinage touristique, le travail de Christophe Rihet questionne l’idéal de liberté et d’accomplissement qu’offre la technologie dans un monde moderne. Ses photographies révèlent ainsi l’absence de deux protagonistes élevés au rang de stars: une célébrité et un model de voiture. 

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Vogue France

Christophe Rihet a entrepris un long voyage entre l’Europe et les Etats-Unis a la recherche de lieux chargés d’histoires. Lesquelles? Des histoires tragiques où une une icône a trouve la mort… Le photographe s’est rendu sur les lieux d’accidents mortels et de crimes qui ont couté la a Grace Kelly, Lady Di, Bonnie & Clyde, Albert Camus.. et en a tiré des clichés de routes,

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Der Spiegel

James Dean, Bonnie und Clyde, Paul Walker – viele Berühmtheiten kamen auf der Straße ums Leben. Christophe Rihet hat die Unglücksorte im Zwielicht fotografiert – eine unheimliche Hommage.

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The Guardian

James Dean, Grace Kelly, Marc Bolan, Albert Camus … Christophe Rihet photographs the roads where famous people died, shooting at dawn or dusk to bring a sense of calm.

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Madame Figaro

Christophe Rihet sublime les lieux de ces fins tragiques en les photographiant au soleil couchant dans une belle lumière crépusculaire. Il en fait la projection de tous les fantasmes : la route rendue à sa sérénité, vide de toute présence humaine, devient métaphore d’une vie dont le cours s’est brutalement interrompu, rappel de l’aura des victimes, flash des derniers instants, imagination d’un futur improbable…

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Causeur.fr

Elle eut la bonté de lui laisser le dernier mot en lui faisant croire qu’il l’avait convaincue — comme d’habitude. Et ils remontèrent le boulevard vers le jardin d’été, tournant dans la rue Emile Combes (dit « le petit père ») pour gagner la Maison des peintres, où il tenait absolument à voir le travail de Christophe Rihet intitulé « Crossroads » (comme le blues sublime de Calvin Russell). Roads to death.

 

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Fisheye Magazine

La vitesse et l’accélération sont au cœur du processus de modernisation qui emballe nos vies dans une course engageant toutes les dimensions de l’existence. La vie moderne repose sur le risque permanent et a l’accident pour essence.

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Another Magazine

The open road is so often associated with a sense of journey and unfurling possibility. But in the images shot by Christophe Rihet, the end of the road takes on a literal meaning.

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Rencontres d’Arles

La vitesse et l’accélération sont au cœur du processus de modernisation qui emballe nos vies dans une course engageant toutes les dimensions de l’existence. Et c’est alors l’accidentel qui prévaut. Cela reste invisible quand la circulation est fluide, de même que l’objet technique, tant qu’il marche, s’efface derrière l’usage qu’on en fait. Mais il suffit que celui-ci se mette à dysfonctionner, que l’élan se brise et que le rythme s’interrompe devant le choc brutal de l’accident, pour que s’impose et se découvre ce qui jusqu’ici se dérobait à nos regards : la scène dramatique sur laquelle l’homme jouait sa vie et qui s’offre désormais à l’œil impassible du photographe.

Car n’est-ce pas là le retour de la photographie qui est exigé ? L’art cinématographique capturait le mouvement et il a semblé un temps détrôner celle-ci, puisqu’il accompagnait la révolution cinétique, au cœur de toutes les révolutions modernes. Mais que se passe-t-il maintenant quand tout risque à nouveau de s’arrêter ? Le début du xxe siècle avait commencé par photographier les départs euphoriques et l’exploit prometteur ; le xxie siècle ne doit-il pas, dans l’immobilisation forcée de l’image, photographier l’arrivée catastrophique de cette course de vitesse qui avait peut-être commencé plein d’espoirs mais dont on sait, parce qu’elle se déroule sans freins, qu’elle finira mal ?

La vie moderne repose sur le risque permanent et a l’accident pour essence. Bien que le crash consterne et désole, il ne peut plus être interprété exclusivement comme un arrachement brutal à la vie qu’on a mené, à la manière des anciens cataclysmes naturels qui s’abattaient arbitrairement sur des populations dévastées. Il s’insinue dès le commencement et semble parfois faire de la mort accidentée un couronnement naturel de la vie moderne, faisant des célébrités qui figurent dans cet album les héros tragiques de nos temps modernes, dont la vie était la fleur mais dont la mort est peut-être le fruit. L’objectif de Christophe Rihet a retrouvé les lieux où elles furent fauchées. Il a fixé avec son appareil leur tombeau devenu invisible, et par le cadre offert à l’image révélée, il transforme ici leur bref faux pas en trépas éternel ; il nous donne ainsi à voir la route autrement : comme un mausolée à ciel ouvert.

Camille Riquier

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